Dissertation modernité descartes
La modernité par Descartes
L’être humain
Collège Marie-Victorin
Le 4 mars 2011
Au XVIIe siècle, l’Europe connaît toutes sortes de bouleversements. La période qui précède tous les changements, le Moyen-Âge, a été marquée par un grand pouvoir accordé au clergé. Il y avait une sorte de pessimisme envers les capacités de l’être humain, car on ne le croyait pas apte à expliquer les choses par lui-même. Les désastres naturels, les hasards, rien n’était dû à rien. L’inexplicable était résout de manière anthropomorphique, c’est-à-dire qu’on attribuait des caractéristiques humaines à des choses naturelles. Or, c’est dans les années 1600 que l’on redécouvre la richesse de l’Antiquité : la philosophie, les mathématiques, etc. Les gens commencent tranquillement à délaisser la religion pour se tourner vers la raison. Les intellectuels s’intéressent à toutes sortes de disciplines : la peinture, la littérature, les sciences et bien sûre, la philosophie. De grands noms apparaissent tel René Descartes. La modernité dans la pensée commence à émerger peu à peu et elle s’oppose aux histoires de l’Église. La modernité initiée par Descartes a-t-elle rendu l’homme heureux? Il est évident que cette nouvelle façon de penser a apporté du bonheur à l’être humain. Elle lui a permis d’être libre, d’acquérir plus de confiance en lui, de développer la technologie et cela l’a également aidé d’un point de vue humanitaire.
En effet, il est indubitable que l’homme est, depuis la modernité de la pensée, plus heureux qu’avant. Jadis, l’être humain n’était pas encore assez avancé mentalement pour comprendre les phénomènes naturels, leur origine et tous les éléments inexplicables. Puisqu’ils ne saisissaient pas certaines choses, ils ont créé des mythes reliés à la religion. L’Église en a donc profité pour contrôler les individus par la peur. L’humain, naïf dans le temps, croyait à toutes ces sottises et vivait dans la crainte et dans l’oppression, sans aucune liberté d’action