Dissertation princesse de clève
Tous les personnages de roman présentent au lecteur une vision du monde dans lequel ils évoluent.
Dans La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette, écrit au XVII eme siècle, l’héroïne délivre son point de vue sur la cour durant le règne d’Henri II au XVI ème siècle. Mais quel est-il ?
Tout d’abord, la vie à la cour est régie par les apparences et le paraitre. Tout semble idéalisé. Mais cette société s’avère pesante, contraignante, et contraire à la liberté de chacun.
Dès les premières lignes du roman, la phrase «La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru en France avec tant d’éclats que dans les dernières années du règne de Henri II » plonge le lecteur dans un décor somptueux. Tout parait beau.
Les gens sont décrits avec des physiques toujours avantageux. Lorsque le prince de Clèves aperçoit pour la première fois Mlle de Chartres, il remarque uniquement sa « beauté » avec la phrase « il fut surpris par la grande beauté de Mlle de Chartres ». Le personnage de Mlle de Chartres est donc présenté comme un objet d’admiration esthétique car elle est d’une « beauté parfaite ». M. de Nemours est lui décrit comme un prince qui « était fait d’une sorte qu’il était difficile de n’être pas surpris de le voir quand on ne l’avait jamais vu. ». On trouve un champ lexical de la vue très abondant dans le roman, en particulier lors de la présentation de l’héroïne, avec l’emploi d’expressions comme « Elle attira les yeux de tout le monde » ou encore « à voir de belles personnes ». En plus du physique, cette impression de beau est renforcée par les parures et les tenues vestimentaires des personnages.
Cette société semble brillante du fait des rangs sociaux élevés que chacun occupe. Mlle de Chartres est décrit comme « un des meilleurs partis qu’il y eut en France ». On ne parle que de rois, de contes, de ducs, de vidame, de chevaliers, de fils ou fille de roi, de gouverneurs… Ils sont totalement à l’écart des tiers