Le théâtre est apparu en Grèce, à la fin du VIème siècle avant J.-C. C’est une forme vivante de littérature qui se prête à défendre des idées. Mais celui-ci se présente surtout comme un divertissement, qui a traversé les siècles de la Grèce Antique jusqu’à notre époque. En effet, aujourd’hui encore ce genre de divertissement est très prisé, et même si la définition du théâtre a pris un sens plus large, il reste un lieu ou le comique et les situations ridicules prônent toujours. Cependant, certaines pièces mettent en scène des conflits, des affrontements et des scènes de violence. En effet, certains dramaturges affirment que le théâtre témoigne de la violence du monde. Mais cette violence est-elle acceptable au théâtre ? Nous verrons tout d’abord qu’il est vrai que certains spectacles violents peuvent être choquants et enfin, nous verrons que cette violence sur scène a malgré tout une fonction.

Les conflits, sont très présents dans l’histoire du théâtre. Ils varient selon les époques, les auteurs et le genre de l’œuvre qui se veut être représentée. Sur scène, le conflit aussi violent qu’il soit s’exprime par le dialogue. Prenons exemple sur la pièce Horace de Pierre Corneille, le conflit qui oppose Horace et sa sœur Camille est profond, puisque Horace à tué le mari de sa sœur. On assiste à leur dispute, pleine d’injures et de brutalité : « barbare » (l.6), « tigre altéré de sang » (l.15), « va dedans les enfers » (l.48). Le conflit va crescendo et suscite la peur dans le public, et atteint alors son but. De la Grèce Antique à nos jours le conflit est toujours représenté au théâtre et l’on peut dire que celui-ci forme toute l’intrigue de la pièce. Dans certaines pièces de théâtre, la violence est un facteur d’attractivité, mais, ceci est moralement condamnable. En effet, la violence, même motivée ne résout jamais rien et appelle toujours un retour. Elle est d’autant plus critiquable quand elle est gratuite et qu’elle sert de support à un