Dissertation xviiè siècle
Dissertation sur le XVIIe siècle
Tout au long du XVIIe siècle, aussi appelé le siècle des Moralistes, des écrivains ont décrit le cœur humain et les mœurs les Hommes et étaient à la recherche de la vérité de l’Homme : peut-on se connaître soi-même ? Le terme de moraliste n’existe que depuis 1762, lorsqu’il est entré dans l’encyclopédie ayant comme définition : « écrivain qui traite les mœurs ».
Mais comment ces conceptions s’opposent à propos des passions, ces mouvements de l’âme qui emportent vers le Bien ou le Mal ?
Pour cela, nous verrons dans un premier temps que l’Homme mis en scène par Corneille et décrit par La Fontaine possède une vision positive. Nous étudierons ensuite que la citation de La Rochefoucauld trouve un écho parfait dans le pessimisme inhérent aux pièces de Racine avant de voir comment un personnage pris dans La Princesse de Clèves doit s’efforcer de ressembler à Pauline (héroïne de Polyeucte) par la suprématie qu’elle veut accorder à la raison sur ses sentiments par son caractère héroïque, mais qu’en dépit de ses efforts, comme le die Pascal, « les passions sont toujours vivantes dans ceux qui veulent y renoncer ».
En premier lieu, on peut dire que la psychologie et la morale de Pierre Corneille sont optimistes. Elles mettent l’accent sur la grandeur de l’Homme et sur sa liberté. Cette mentalité vient sans doute de l’éducation Jésuite qu’il a reçu et ces visions vont influencer ses œuvres. Être Jésuite signifie que chacun peut construire sa vie, parce que l’Homme dispose de la liberté (le libre arbitre). Dieu accorde la grâce à tous.
Les personnages de Corneille sont forts, ils contrôlent toujours leur passion par ce qu’ils sont dominés par la raison et il y a toujours des dénouements heureux comme on le peut voir dans l’œuvre Polyeucte par exemple. La vertu de Pauline, loin d’être une frustration, consiste en une sublimation de son désir, qui soulève l’admiration de Sévère et du spectateur. Ainsi Pauline est toujours