JADE CONSTANTINEAU
Éthique et politique
340-ZAA-TB, Gr.05

DISSERTATION – 2

Travail présenté à
M. Dany Lavigne

Département de philosophie
Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne
Le 11 décembre 2014

La liberté est l’un des combats qui ont caractérisé l’histoire de la majorité des nations du monde. Au XXIᵉ siècle, plusieurs nations se questionnent encore sur l’indépendance de leur peuple. Suite au référendum écossais le 18 septembre dernier, la population s’est prononcée en défaveur d’une séparation avec l’Angleterre. Cela m’amène à me questionner sur l’indépendance du Québec ; devrions-nous faire du Québec un pays? Selon moi, nous devrions effectivement nous séparer du Canada. Dans ce texte, je présenterai les arguments qui justifient ma position, ceux allant à son encontre et finalement, je ferai une synthèse sur ma position.
D’abord, le Québec devrait devenir un pays puisque le Canada n’a pas du tout la même politique environnementale que le Québec. Comme le mentionne Jacques Parizeau dans son ouvrage La souveraineté du Québec, la lutte aux changements climatiques est devenue une priorité de notre époque, mais ce n’est pas tous les gouvernements qui sont en accord avec cette affirmation. En effet, lorsque le gouvernement conservateur arrive au pouvoir, l’entente du protocole de Kyoto, visant à réduire la consommation de gaz à effet de serre, a déjà été signée, mais cela ne l'a pas empêché de ne pas le respecter. «Appliqué, le Protocole voudrait dire ralentir où même réduire le développement de l’exploitation des sables bitumineux ou payer très cher pour sa poursuite.»1 Le gouvernement canadien est alors prêt à sacrifier l’environnement pour ne pas nuire à l’économie du pays alors que pendant ce temps, le Québec applique de réelles mesures afin de réduire leur consommation de gaz à effet de serre, avec notamment, une loi adopté à l’unanimité par l’assemblé national en 2009 intitulé «loi modifiant la Loi sur la qualité de