Dissertation sur la mémoire
“L’oubli serait aussi intolérable que les faits eux-mêmes", cette citation de Ida
Grinspan évoque l’importance de la mémoire dans l’histoire de la Shoah. Ici, la mémoire désigne le souvenir d'événements vécus ou racontés par des individus ou des groupes, dont la transmission est subjective, partielle et évolutive. C’est la faculté de se souvenir de traces du passé pour pouvoir s’y référer. Elle est ainsi …afficher plus de contenu…
Son caractère perpétuel conçoit une instruction précise pour toutes les générations et les populations. Ainsi, les œuvres de Primo Levi, Si c’est un homme, édité en 1987, et le récit d’Ida Grinspan, dans J’ai pas pleuré, édité en 2003, sont encore étudiées aujourd’hui. Ces œuvres, parmi tant d’exemples possibles, sont nécessaires, car elles mettent en exergue les souffrances vécues, la déshumanisation des camps et du nazisme. Comme le dit Ida dans son œuvre : “Si nous rencontrons des élèves, ce n’est pas pour qu’ils s’apitoient, mais pour qu’ils sachent ce que des hommes ont été capables de faire à d’autres hommes, uniquement parce qu’ils étaient nés.” Aussi, dans …afficher plus de contenu…
Le public préférait oublier leurs propres souffrances vécues, leurs proches perdus au combat, plutôt que de se rajouter une souffrance, en écoutant l’horrible témoignage des juifs même s’ils ressentaient le besoin de témoigner. Même si certains juifs ne voulaient pas témoigner, ce n’était pas le cas de tous, c’est d’ailleurs pour cela qu’Ida écrit : “Dès mon retour, j’ai éprouvé le besoin de raconter. J’ai répondu chaque fois qu’on me posait des questions”, dans son œuvre J’ai pas pleuré. Simone Veil a dit, quant à elle : “quand