RhétoriqueLa rhétorique, art de bien parler, regroupe aisance à s’exprimer et aisance à penser, mélangeant vérités et apparences. On la retrouve partout ; présente dans la vie politique pour convaincre le peuple, ou dans la vie quotidienne, comme moyen de persuasion, pour satisfaire son besoin, envie, intérêt.
Ces différents usages de la rhétorique sont étudiés depuis des siècles et Aristote en est le précurseur, ayant exposé et défini ses trois grands principes dans un traité intitulé Rhétorique. …afficher plus de contenu…

Cet idéal du sage fait alors de la rhétorique un outil crucial, car permettant à celui voulant faire le bien d’y parvenir, mettant son public dans le “droit chemin” et lui apprenant sa vérité de manière juste.
Cependant, à l’inverse, la rhétorique peut s’avérer néfaste, car étant un moyen, son emploi diffère selon le but de l’utilisateur. Et, en suivant l’histoire, l’on se rend compte que, depuis toujours, elle est exploitée à mauvais escient. Déjà en Grèce antique, les sophistes l'utilisaient, non pas pour débattre et “trouver la vérité”, mais pour le pouvoir, persuadant la foule par des discours ne s’appuyant que sur des techniques de locution qui servent à faire agréer à une vérité avantageuse pour celui qui …afficher plus de contenu…

En outre, la rhétorique est salutaire s’il elle est utilisée de façon morale, si la démarche est une recherche philosophique plutôt qu’intéressée. Elle n’est pas employée des mêmes façons selon les fins, et son utilité varie en fonction, se révélant aussi bien nécessaire à la vérité si et seulement si l’objectif est honnête et que l’usage est débat, que totalement nuisible à l’esprit critique et à la pensée individuelle si elle sert à la persuasion.
Ainsi, la rhétorique est dans une certaine mesure base de la transmission de la vérité, permettant au grand public de s’instruire de connaissances