Rhétorique de la dissertation

Evaluation
Le problème : y a-t-il un problème posé, et un bon ?
La cohérence argumentative : un plan bien clair, avec introduction, développement et conclusion. Aucune obligation sur le nombre de parties (deux à quatre dans l’idéal). La copie doit progresser : on doit éclaircir les notions qui sont en jeu, élucider le problème. Ce ne sont pas des parties juxtaposées mais des moments d’une réflexion. La démonstration n’est pas une suite d’exemple : il faut élucider, définir le sujet. Les exemples sont nécessaires pour illustrer le propos mais ne doivent pas prendre la place d’une démonstration. La conclusion peut rappeler le plan et résout le problème en répondant à la question posée.
Les mauvais moments fréquents : l’introduction qui ne pose pas le problème ; l’introduction quand, épuisé, on oublie le sujet, dans le fil du dernier moment. La conclusion qui résout vraiment le problème est rare. Le correcteur regarde souvent l’introduction puis la conclusion.
La structure du cours incite à l’étude de l’Histoire de la philosophie. Mais on ne demande pas une liste d’auteurs philosophiques : il faut établir un raisonnement en se basant sur la pensée de ces auteurs. Le raisonnement prime cependant sur les références. Il ne s’agit pas de faire une historiographie ou une doxographie (revue des opinions sur un sujet).
Les exemples doivent être choisis : montrer une culture riche, des éléments issus de la littérature. Ne pas parler d’expérience personnelle. Ne pas indiquer de titre ou de numéro dans la copie.
Sujet : Qu’est-ce qu’une activité politique ?
Transformer la question en problème ou montrer que la question se pose.
Ne jamais commencer une copie par « de tous temps ».
Le but d’une introduction est de se donner des rails pour la suite du devoir. « A… mais Ᾱ… donc la question se pose… pour la résoudre il faut… plan bref ». L’introduction ne doit pas être trop longue, ne pas dépasser le développement. L’annonce de plan est