Dissertation sur le harcèlement moral
J’avais réussi à me faire quelques amis, mais j’avais toujours se sentiment anxiogène qui me serrait la gorge et le ventre tous les matins en allant au collège. 3 ans en arrière, j’en avais déjà parler à ma mère, de ce qu’il m’arrivait. J’ai fondu en larme et elle m’a tenue dans ses bras jusqu’à ce que j’arrête. Elle me disait que c’était du harcèlement, mais je n’arrivais pas à l’entendre. Je ne voulais pas l’entendre.Pendant 1 an, l’année que j’ai redoublé, j’ai réussi à cacher, dissimuler, supprimer mes émotions. Me taire et attendre, ce sont les deux seules (in)actions dont je suis capable. J’ai toujours espoir que le temps résolve mes problèmes. Ou bien qu’une tierce personne règle les choses à ma …afficher plus de contenu…
La honte, l’humiliation. Il prend toute la place dans mon esprit. « On m’embête et je ne sais pas comment arrêter ça »J’ai toujours essayé de m’entourer de personnes gentilles pour éviter de vivre et revivre ces situations douloureuses. Mais quelques fois il m’arrive d’y repenser, toute seule dans ma chambre. Sans raison particulière.Malgré les épisodes de harcèlement, pourtant non récurrent, qui alimente mes angoisses, je me rends compte que le harcèlement ne s’arrête pas aux portes de l’école ou du collège. Et tant qu’on n’apprend pas à le stopper, il va revenir d’une manière insidieuse tout au long de sa vie… Au travail, avec son conjoint, dans la rue. Qu’on est 7, 15, 20 ou 30