user icon

Dissertation sur l'homme et le souverain

577 mots 3 pages
Montre plus
Les deux textes présentent des réflexions sur l'autorité des souverains et leur rapport à la loi divine et naturelle. Pierre de L'Hommeau souligne que les rois souverains doivent respecter la loi de Dieu et de la nature car ils sont les lieutenants de Dieu en terre et que c'est lui qui les reconnaît et le fait régner. Cependant, il reconnaît que si un prince contrevient à la loi de Dieu, il est difficile de trouver une autorité suffisante pour le punir, car le prince est par-dessus tous les magistrats et les états qui tiennent leur office et autorité du prince. Il affirme également que les sujets ont le droit de ne pas respecter les édits contraires à la loi de Dieu, mais ils ne peuvent pas se révolter contre leur prince pour quelque cause que ce soit.De son côté, Bossuet défend l'idée que le gouvernement absolu ne doit pas être confondu avec le gouvernement arbitraire. Il explique que le souverain est indépendant de toute autorité humaine en ce qui concerne la contrainte, mais cela ne signifie pas que le gouvernement est arbitraire, car il existe des lois dans les empires contre demandant tout ce qui se fait est nul de droit. …afficher plus de contenu…

Ils démontrent également que les sujets ont le droit de ne pas obéir aux édits contraires à la loi de Dieu, mais que la révolte contre le prince est illégitime. Bossuet insiste en outre sur l'idée que les souverains doivent être conscients de leur responsabilité devant Dieu et les hommes, et ne pas abuser de leur pouvoir.Ces deux textes présentent deux visions du pouvoir royal et de l'obéissance des

en relation

  • Fiche de lecture locke traité du gouvernement
    694 mots | 3 pages

    Dans ce chapitre l’auteur met l’accent sur l’importance et la place du pouvoir suprême qui est le pouvoir législatif. Il n’existe pas sans le consentement de la société, car il est important de noter que c’est la société qui décide à qui elle octroie ce pouvoir. L’auteur….

    montre plus
  • Commentaire de texte : les Dictatus Papae
    1808 mots | 8 pages

    Il se donne le droit de pouvoir révoquer les évêques et les rois dans l’Église universelle, il peut délier les serments de fidélités qui ont été prêté et ne peut être juger par personne. Ainsi, il définit la suprématie de l’Église. Ainsi, on peut se demander comment dans ses Dictatus Papae, le pape Grégoire VII montre-t-il la puissance et l’autorité du siège pontifical ? Pour répondre à cette interrogation, nous nous pencherons dans un premier temps sur l’importance de Rome (I) puis dans un second temps nous verrons que le pape acquiert de plus en plus de pouvoir (II) I) La suprématie de Rome sur le monde chrétien Annonce : dans ce texte on peut observer que l’Église romaine a une certaine suprématie sur le monde chrétien de par son pouvoir sur les autres Églises (A) et par la fonction importante qu’occupe de pape romain (B) A)….

    montre plus
  • Commentaire d'arrêt conseil d'etat du 21 mars 1984, 249, 2
    988 mots | 4 pages

    X... N'EST PAS FONDE A SOUTENIR QUE C'EST A TORT QUE PAR LE JUGEMENT ATTAQUE LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF LUI A ENJOINT DE VIDER LES LIEUX ; SUR LE RECOURS INCIDENT DE….

    montre plus
  • Commentaire de texte sur l'envire de julienien
    2056 mots | 9 pages

    Commentaire de texte « La majesté d'un prince ne doit pas seulement briller par la force des armes, il faut encore le qu'elle soit redoutable par l'autorité des lois, afin que l'État soit bien gouverné en temps de paix et en temps de guerre […] ». C’est ce qu’affirme l’Empereur Justinien dans Les Institutes de l'empereur Justinien. Le droit dès le I eme s apparaît comme un élément indispensable au maintien de l’ordre et de la paix au sein de la société.….

    montre plus
  • Commentaire lettre de jean sans terre de 1203 à 1203
    1469 mots | 6 pages

    Commentaire lettre Jean sans terre de 1203Commentaire texte lettre de Jean sans terre de 1203 La lettre d'Innocent III à Jean sans Terre, datant du 31 octobre 1203, complète la doctrine du début du XIIIème siècle, qui redonne au roi la primauté de l'autorité politique, le plaçant ainsi au sommet de la hiérarchie féodale. La féodalité est un système politique affaiblissant le pvr central, car le suzerain doit concéder un fief, une terre, un bien immobilier à son vassal, qui est tenue, en échange,….

    montre plus
  • L’empereur et le droit dans la rome impériale.
    1640 mots | 7 pages

    L’empereur partage en effet l’interprétation du Droit avec les jurisconsultes par le ressort. La loi des….

    montre plus
  • Corrigé commentaire de texte
    3642 mots | 15 pages

    1 Corrigé du commentaire de texte Histoire politique et constitutionnelle (année 2018, session 1) TEXTE « […] on1 prétend que l’Adresse offense la prérogative royale ; qu’elle renferme une sommation au Roi de renvoyer son ministère ! Non, Messieurs, ce n’est ni le langage ni la pensée de l’Adresse. Loin d’être menacée dans aucune de ses parties, l’intégrité de la prérogative royale est proclamée, dans l’intérêt propre des citoyens, comme la plus sûre garantie de leurs libertés, qui en….

    montre plus
  • La vénalité et l'hérédité des offices
    2580 mots | 11 pages

    206-2078 4Mireille HimyTBMireille HimyTBont des pouvoirs étendus sur plusieurs circonscriptions d’office. Par ce procédé, le roi tente de faire face à l’indépendance des officiers sans pour autant remettre en cause le principe de patrimonialité. Par ailleurs, Richelieu dans son ouvrage Testament politique avait vu juste car la….

    montre plus
  • Commentaire sur le pouvoir d'ordonner du roi
    1204 mots | 5 pages

    Les ordonnances royales Les pouvoirs d’ordonner du roi ont augmenté avec le contrôle des coutumes (A) qui donne lieu à des sanctions en cas de non-respect (B). a) Le roi et le contrôle des coutumes Au sortie de la féodalité dominante non seulement le roi ne dispose pas de pouvoir sur les coutumes mais pire encore il est considéré comme le gardien de ces coutumes, on lui reconnaît parce qu’il est roi le devoir de faire respecter et de respecter les coutumes “Il faut savoir que si le roi fait un quelconque établissement pour le commun profit, ils ne doit pas porter atteinte aux droits acquis….

    montre plus
  • Dissertation : suzeraineté et souveraineté.
    1479 mots | 6 pages

    Cependant la justice du roi ne devait guère se distinguer des justices seigneuriales même s’il est lui-même seigneur de son domaine. Mais n’oublions pas de parler du roi législateur évoquer précédemment, il avait le pouvoir reconnu de faire et de modifier les lois, mais la tradition lui imposait une certaine discrétion dans l'exercice du pouvoir législatif. Cependant, la rédaction des lois royales n'était presque jamais l'acte personnel du prince. Le roi dispose également en cas de besoin de la force et s’engage parfois dans des opérations armées, on parle d’un chef de guerre. Cette fonction peut intervenir notamment lorsqu’il s’agit de défendre son propre territoire mais aussi pour but d’étendre sa souveraineté en partant à la conquête de nouvelle….

    montre plus
  • Dissertation sur la constitution de 1791
    4682 mots | 19 pages

    Comment les cinq articles du titre III de la Constitution de 1791 limitent le régime monarchique dansle but de garantir les droits et libertés fondamentaux du peuple ? On peut dire que la Constitution de 1791 est fondée sur le principe d’une délégation des pouvoirs duroi au peuple qui permet à un nouveau régime de voir le jour (I) ainsi qu’à une séparation despouvoirs rigide entre différentes instances afin de respecter les droits et libertés fondamentauxpromulgué par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen deux ans auparavant (II). « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni laséparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution », cette citation est tirée del’article 16 de la Déclaration des Droits….

    montre plus
  • L'ordonnance de soisson
    1820 mots | 8 pages

    ordonnace de soisson Un adage au paravant énoncé que : « si le roi veut, la loi veux » , pour montrer l'importance, et en réalité la toute puissance du roi. Mais celui-ci se voit dépassé après le 9e siècle, moment ou émane le dernier capitulaire du roi. En effet, sous la dynastie carolingienne, les invasions vikings apparaissent et se multiplie, très vite, le roi se trouve dépassé par la situation, et ne peut défendre les population de la brutalité des envahisseurs. Les populations se….

    montre plus
  • Lettre d'Antigone Le Borgne à Téos au sujet du Synthéisme
    4662 mots | 19 pages

    Le traité de la nouvelle cité est ainsi conclu sous l’égide royale malgré la nomination de citoyens où le roi délègue aux cités la rédaction de leurs lois en restant dans ce principe d’équilibre des institutions tout en ayant un rôle arbitraire. En effet Antigone arbitre les différends sur le choix des lois, mais il contrôle également les lois qui ont obtenu un consensus. Le critère est la personne du monarque, la loi doit lui convenir pour être admise et le roi se réserve le droit de….

    montre plus
  • Dissertation : « suzeraineté et souveraineté »
    1189 mots | 5 pages

    Par rapport à la suzeraineté, la souveraineté va étendre le principe de sujétion à toute la population et non seulement plus à ceux qui voudrai s’y soumettre en échange de contreparties. Le roi de France va ainsi être assimilé au princeps, le premier des premiers qui va exercer le pouvoir suprême sur les habitants du royaume. Le souverain va donc pouvoir mettre en place ses droits régaliens, droits qui appartiennent exclusivement au souverain ; tel que lever l’impôt, légiférer,… le roi va pouvoir s’affirmer comme législateur à partir du 13ème siècle, réaffirmant sa plénitude de pouvoir aux yeux de tous « ce qui plait au roi à force de loi », il va légiférer dans le but d’unifier le royaume. Le roi va également être la source de toute justice, il va dire la justice comme le roi suzerain, mais va….

    montre plus
  • Dissertation l'homme et l'animal
    598 mots | 3 pages

    Ceci s’explique par l’aptitude du rire, d’examiner et de raisonner. Pour Aristote, l’homme est par nature un animal politique. Le journaliste P. Guenancia reprend cette théorie en expliquant que l’humain peut s’associer au-delà d’un groupe ou de la famille : sous une forme d’une société politique. Il existe une multitude infinie de différences entre l’homme et l’animal qui reste à relativiser. F. Armengaud explique dans son essai, que l’animalité est strictement encouragée par l’homme : « définir l’animal reste une affaire d’hommes ».….

    montre plus