Dissertation êtres vivants
DISSERTATION DE PHILOSOPHIE
Sujet : Doit-on le respect au vivant ?
L’étude des êtres vivants suscita l’intérêt des savants et des philosophes dès l’Antiquité, comme Aristote. On savait depuis bien longtemps reconnaître les différences entre le vivant et le non-vivant, l’animé et l’inerte. Or la science du vivant ne se constitue que lorsqu’on est capable d’expliquer et d’analyser l’ensemble des propriétés qui expliquent les différences entre ces êtres. Les êtres vivants sont une catégorie dans laquelle on place de nombreuses espèces. On appelle « être vivant » les organismes physiques, autonomes qui se développent par interaction, qui font des échanges avec le milieu extérieur dont la structure est composée de nombreuses cellules et ils possèdent une identité génétique. Ils sont également dotés de facultés comme se nourrir, se reproduire et ils sont capables de s’autoréguler grâce aux anticorps lors de maladie, de s’auto-réparer : la cicatrisation. L’étude des êtres vivants, appelée la biologie en 1802 par Lamarck, auteur de la première théorie de l’évolution des espèces, rencontra la philosophie sur un autre terrain que l’on nomme l’Ethique. C’est la naissance de nombreux débats liés à l’expérimentation sur les êtres vivants, sur le progrès de la génétique qui laisse présager une possibilité de modification des effets, physiques, sociaux, moraux, politiques et environnementaux, modifications des êtres humains, de la faune et de la flore. C’est à ce niveau-là qu’intervient la notion de respect. C’est un sentiment d’égard, de considération qu’impose la valeur d’une personne, d’une chose ou d’un animal et qui conduit à s’abstenir de toute action ou de tout jugement qui pourrait lui porter préjudice. Doit-on favoriser ou empêcher les modifications que la science nous permet de faire afin de respecter les êtres vivants (animaux, végétaux, planète, êtres humains) tels qu’ils sont ? Dans un premier