Dissertation
Le conflit israélo-arabe est le nom donné aux relations tendues entre l'État d'Israël et les États arabes environnants, depuis la création d'Israël le 14 mai 1948. Il a eu pour points d'orgue sept conflits armés : la guerre de 1948, la guerre de Suez en 1956, la guerre des Six Jours en 1967, la guerre d'usure en 1967, la guerre du Kippour en 1973, la première guerre du Liban en 1982, et la seconde guerre du Liban en 2006.
Ce conflit occupe une place majeure dans la géopolitique du Proche-Orient, où plusieurs problématiques l'accompagnent : l'instabilité de la région (due à la non-reconnaissance de l'État d'Israël par l'ensemble du monde arabe et à la frustration des pays arabes devant leurs défaites successives), le contrôle par Israël des lieux saints de Jérusalem (ville sacrée des trois monothéismes) et le contrôle par Israël du bassin du lac de Tibériade (importante ressource d'eau potable).
Cette guerre est-elle une guerre religieuse ou plus précisément une guerre géopolitique ? Quels processus sont adoptés par les grandes puissances du moment pour apaiser les tensions, et faire que les états Arabes et l’état d’Israël puissent cohabiter ensemble.
Dans un premier temps nous allons parler de l’origine du conflit et des différentes batailles qui s’en suivent. Puis dans un second temps nous essayerons de savoir si les grandes puissances ont intervenues et si leur intervention a servi à réconcilier ces deux blocs.
De nombreux facteurs ont fait de la Palestine le lieu du conflit numéro un de ces guerres israélo-arabes. L’antisémitisme qui régnait en Europe au XIXe siècle (particulièrement en Pologne et en Russie, où des massacres de juifs se sont répétés, mais aussi en France avec l’affaire Dreyfus) a entraîné la naissance du sionisme (mouvement nationaliste juif qui prône le retour à Sion, c’est-à-dire à Jérusalem, pour y ressusciter l’antique Etat d’Israël, dont les juifs avaient été chassés par la force).
Le grand journaliste Théodore