Dissertation
En fait, la comédie a les mêmes origines que la tragédie : elle nous vient de l’Antiquité, plus précisément du culte fait au dieu Dionysos. C’est le Grec Aristophane qui, au quatrième siècle av. J.-C., l’a utilisé pour dénoncer le pouvoir de l’argent. En regardant de plus près les grandes périodes comiques, on se rend compte qu’elles concordent bien avec les périodes tragiques. À l’époque de Sophocle oeuvrait Aristophane, à celle de Racine oeuvrait Molière. Ce n’est pas étonnant qu’il n’y ait pas de tragique sans comique puisque qu’il n’y a qu’un pas à franchir pour passer de l’un à l’autre, des pleurs aux rires. De plus, autre caractéristique, elle a aussi un effet cathartique dans un certain sens. Elle nous fait purger nos passions , elle nous libère comme le fait la tragédie. Cependant, il existe une nette différence entre les deux en ce qui a trait aux héros. Dans la comédie, nous avons affaire à un héros pire que nous tandis que le héros tragique est supérieur à nous (voir le texte Le Héros pour plus d’informations). Malgré cela, on peut dire que ces deux genres se rapprochent l’un de l’autre, sans en avoir l’air. C’est sans doute pour cela que des auteurs comme Corneille ont tenté de les réunir ensemble dans un seul genre : la tragi-comédie « dont l’action est romanesque et le dénouement heureux » (dict. Petit