Dissertation
Première Introduction (à lire)
Deuxième Introduction (à lire)
Première partie : Critique de la faculté de juger esthétique
Le jugement de goût
§1 : Quelques petites choses à savoir : Le jugement de goût n'est pas une faculté de l'entendement (logique), mais de l'imagination (esthétique) Le jugement de goût n'est alors pas un jugement logique, ni un jugement de connaissance, mais un jugement « esthétique, c'est-à-dire un jugement dont le principe déterminant ne peut être rien autre que subjectif » : le jugement esthétique a pour fondement le sujet qui l'exprime. L'imagination, chez Kant, est donc subjective → NB : distinction entre le jugement logique et le jugement esthétique : le jugement logique se rapporte à l'objet pour dire ce qu'il est ; le jugement esthétique se rapporte au sujet pour dire ce qu'il ressent Cette faculté n'apporte rien à la connaissance, en tant qu'elle « ne fait que rapprocher la représentation donnée, dans le sujet, de la faculté des représentations tout entière, dont l'esprit prend alors conscience dans le sentiment qu'il a de son état » ; la connaissance, elle, cherche des informations sur l'objet, pas sur l'esprit du sujet qui juge
§2 : Kant dit que « la satisfaction qui détermine le jugement de goût est indépendante de tout intérêt » ; il faut donc faire une distinction entre la satisfaction éprouvée et le jugement en tant que tel. Kant dit que c'est la satisfaction, et non le jugement qu'elle engendre, qui est dénuée d'intérêt.
Il appelle intérêt « la satisfaction qui est liée pour nous à la représentation de l'existence d'un objet » ; Kant appelle existence la vie d'un objet, ses déterminations, son « principe déterminant » ; nécessairement alors, si l'on s'intéresse à cela, on s'intéresse déjà plus à l'objet qu'au sujet, d'un point de vue de la connaissance plutôt que d'un point de vue esthétique.
Se poser la question du beau de quelque chose, c'est