I Questions :

1) Dans le texte d’Alexandre Dumas, Pauline, de 1838, Le comte Horace de Beuzeval doit affronter une tigresse pour remonter dans l’estime des officiers anglais du fait de son apparence fragile. On peut parler ici d’affrontement physique comme nous le montre le texte a la ligne 19 : « La tigresse avait reçu dix-sept coups de poignard. » mais aussi d’affrontement morale car quand le comte s’approche de la tigresse, il l’aperçoit en train de jouer avec ses deux petits. Ligne 4 : « Ses petits jouaient sur son ventre.. » Dans le Diable au corps de Raymond Radiguet en 1923, François devait affronter sa peur. Dans le premier paragraphe, François avait peur que ses parents se rendent compte de son absence. Pour ne rien laissé paraître, il avait tout organisé à l’ avance. On le voit notamment grâce au champ lexical du stresse : «Je ne pus attendre.» ; «Le plus silencieusement.» ; «Mon angoisse.». Il avait remporté sa première bataille quand il arriva dans la rue, ligne 19 : «J’étais sauf !». Avec ces deux mots, il met fin au stresse précédemment évoqué.
Dans le second paragraphe, sa deuxième bataille fut de cacher son pique-nique de telle façon a pouvoir le récupérer le lendemain mais en temps de guerre cela peut faire penser à quelqu’un qui déciderait de poser un colis piégé.
Dans les deux derniers paragraphes, il a peur de la réaction de Marthe, son amoureuse. On le voit grâce au champ lexical de la peur : «Je tremblai.» ; «Je ne trouvai pas le trou de la serrure.» ; «lentement.» ; «Je craignais.» mais on le voit aussi grâce aux questions qu’il se pose a lui-même : ligne 29 : «Peut-être s’évanouirait-elle en me voyant.» ; lignes 33-34 : «Peut-être Marthe ne me pardonnerait jamais.» et lignes 34-35 : «Si j’allais tout à coup apprendre qu’elle me trompe.» Ce qui nous montre qu’il a peur est que dans un premier temps, il se parle à lui-même, il doute de lui et dans un second temps, il utilise les mots «peut-être» et «si» qui nous