Dissertation
Descartes se disait que son existence était connue comme une chose de soi. Bien avant le doute, Descartes pensait avec certitude qu’il n’est rien d’autre qu’une conscience de penser: «ma réalité la plus certaine et la plus immédiate consiste dans cette conscience de ma réalité pensante ». Il se dit, avec certitude, qu’il est seulement une chose pensante. Cette conscience de pensée est profondément explicite du corps, ce qui fait en sorte qu’elle peut être trompeur. Après y avoir bien pensé, et avoir soigneusement examiné toutes choses, il propose le Cojito « Je suis, j'existe ». Ce que le cogito de Descartes prouve est que la première évidence n’est pas un moi corporel et matériel mais un moi immatériel et pensant. Cette dernière explique la certitude. Descartes alors supposait que tout ce qu’il connaissait fût absolum`ent faux et il continua donc dans ce chemin où que le monde est remplit de choses incertaines. De la sorte, pour Descartes, l’âme est reconnue comme chose indépendante et seul les êtres pensants ont une âme. Il explique que l’âme est une substance entièrement indépendante du corps. Contrairement à l’âme, le corps peut gouter, sentir, voir, toucher et entendre. En effet, si on peut douter de ce que les cinq sens nous transmettent, des raisonnements mathématiques, de nos rêves, nos pensées et nos préjugés, il y une seule chose dont ne peut en aucune manière douter : que l’on est en train de douter.
2. * Le corps est connu par les sens, or les sens peuvent nous tromper.
Descartes explique que personne ne conteste le fait que la vue, le toucher, l’ouïe, l’odorat, et le goût ne soient pas fiables et qu’ils puissent nous tromper : « Ainsi, à cause que nos sens nous trompent quelquefois, je voulus supposer qu’il n’y avait aucune chose qui fût telle qu’ils nous la font imaginer. » Nous n’avons de contact avec les objets extérieurs à notre esprit qu’à travers nos sens. Le monde qui nous entoure se réduit alors à nos sensations. Or les