Dissertt
Terminale STG1 Philosophie
Note :
Observations.
OBEIR EST-CE RENONCER A SA LIBERTE?
Il parait évident que l’obéissance s’oppose à la liberté. En effet, obéir est se soumettre à une volonté, à une loi extérieur à soi, alors qu’être libre c’est être soi-même le sujet de sa propre volonté, de sa propre loi. L’obéissance suppose une idée de contrainte et de soumission. Le terme liberté désigne le fait de ne dépendre d’aucune autorité. Cependant on peut aussi avoir un jugement tout à fait inverse. On peut voir la soumission d’un bon œil : « si elle est volontaire, elle est donc acceptée et dans ce cas il n’y a pas de renonciation à la liberté, puisque obéir c’est de faire le choix de faire les choses volontairement ou d’être forcé à le faire. Mais n’est-il pas un exemple d’obéissance en remettant en cause sa liberté? Puis-je décider à mon gré d’obéir ou de ne pas obéir ? Les lois juridiques ne nous laissent pas le choix. Y a-t-il contradiction entre être libre de ses actes et être soumis à toutes les lois qui nous entourent dans notre vie quotidienne ? Donc obéir, est-ce renoncer à sa liberté?
Oui, obéir c’est renoncer à sa liberté car lorsqu’on obéit à quelqu’un, on n’est plus maître de notre destin, de nos choix et de ce que l’on veut faire. Les premières manifestations d’obéissance commence à la naissance lorsque le bébé accomplit ses premiers pas, il fait l’apprentissage d’une première source de liberté, celle de se déplacer. Le bébé, lui découvre les joies de vivres mais bien vite il y a le contrôle des parents bienveillants. Le contrôle parental est le premier acte qui touche le jeune enfant et pour son bien, il lui faut obéir. Obéir pour l’enfant est un renoncement positif. Cela remet son sort entre les mains de ses parents. Tout cela peut devenir conflictuel car lorsqu’il deviendra adolescent et autonome, sa liberté sera plus inscrit dans son esprit et voudra être plus libre et c’est là qu’il va reconnaître que obéir