Blabla
Toutes notre vie, nous devons faire face à des contraintes, à des ordres et se plier à des lois. On peut considérer l’obéissance, dans un premier sens, faire ce que veut un autre. Tandis que la liberté, c’est faire ce que nous voulons afin de satisfaire nos désirs. À première vue, l’obéissance semble incompatible avec la liberté. Puisque l’obéissance est un acte de soumission et brime notre liberté de choix.
L’obéissance est définissable en deux sens. Tout d’abord, l’obéissance, c’est être forcer et contraint de faire la chose voulue de l’autre. Mais aussi avoir le choix d’obéir et d’accepter d’obéir. L’obéissance par choix est une liberté, puisqu’elle nous permet de suivre notre raison, avoir un minimum d’esprit critique. En effet, la liberté ne se définie pas seulement à un état de non soumission, mais aussi l’usage et l’obéissance à la raison. Afin d’acquérir cette liberté, il faut avoir du courage et de la résolution afin de pouvoir penser par soi-même. L’acquisition de ces concepts de liberté permet l’autonomie de la raison en se donnant ses propres lois. Par contre, les causes de ses désirs et ses pensées sont souvent déterminées par une influence externe à soi. Faire ce que notre raison conçoit juste n’est elle pas une sorte d’obéissance? L’obéissance en soi n’est pas une mauvaise chose. Sans loi ou ordre, le monde serait anarchique. L’obéissance ne brime pas nécessairement et directement notre liberté. Dans la vie de tous les jours, on est confronté à des contraintes qui ne font pas notre bonheur, mais rien ne nous prive de la critiquer. C’est ce qui nous amène à ce que Kant a essayé d’expliquer; l’usage privé et l’usage public de la critique. Malgré les obligations qui ce mettent sur notre chemin, il reste toujours entre nos mains la possibilité de choisir, même si le choix est restreint. En outre, l’obéissance systématique est ce qui tue la liberté. Quand on parle d’obéissance aveugle, les frontières de