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La population mondiale ne cesse d’augmenter au court du temps, et il faudra trouver d’ici quelques années le moyen de nourrir tous ces individus. Les experts ont démontré que la consommation de viande était en augmentation constante. Or, l’élevage occupe de plus en plus de place dans l’agriculture, de même que la surface occupée par cette activité (Un tiers des pays mondiaux : la plus grande partie de l’Europe, les USA, l’Australie). Alors faut-il arrêter de manger de la viande ? Pour répondre à cette question, il nous faudra évoquer les arguments contradictoires sur le plan de la santé, de l’écologie, du social et de la rentabilité.
En effet, il est recommandé par le gouvernement de consommer de la viande au moins une fois par jour, puisqu’elle fournit des nutriments essentiels (tels que le fer, le zinc, le sélénium ou la vitamine B12), tout en nous avertissant que la consommation de viande grasse accroît le risque de maladies cardiovasculaires, d’obésité et de diabète. En ce qui concerne l’écologie, les éructations des ruminants produisent 37% du méthane émis par les activités humaines ; et le stockage de fumier est responsable de 65% des émissions d’oxyde nitreux (le plus puissant des gaz à effet de serre). Mais des recherches sont en cours afin de limiter la production de méthane des ruminants : des scientifiques ont réussi à faire baisser cette émission d’un tiers en intégrant de l’huile de lin dans la nourriture.
D’après M. Nicolino, l’alimentation céréalière des bovins est tellement importante qu’elle pourrait concurrencer l’alimentation humaine, mais dans la majorité des élevages en France, les vaches sont nourries à l’herbe, un régime alimentaire respectueux de l’environnement qui ne rivalise pas avec la nourriture humaine. De plus, un chercheur de l’université du Missouri à démontré qu’une sélection génétique permettrait de diminuer la ration alimentaire des vaches de 40%.
Malgré ces efforts pour restreindre l’effet de