6e principe : l’égalité devant la loi. Article 6 de la DDHC et article 2 de la Constitution de 1958. CC a condamné des législations qui imposaient des discriminations fondées sur le sexe. A condamné d’office la constitutionnalité d’une disposition législative qui prévoyait de réserver aux femmes seulement 25% des places sur les listes pour les élections municipales. A jugé que cette règle qui comporte une distinction entre candidats en raison de leur sexe méconnaît le principe d’égalité. Il aurait fallu mettre un quota. Législation reconnaît en fait une inégalité car elle a besoin de préciser l’égalité des sexes, ce qui signifie que celle-ci ne constitue pas une évidence. CC a condamné les discriminations entre étrangers et nationaux => décision du 22 janvier 1990 : CC s’est prononcé à propos d’une disposition législative prévoyant une alloc supplémentaire de solidarité qui n’était due aux étrangers qu’en application des règlements communautaires ou de conventions internationales de réciprocité. CC a soulevé d’office l‘inconstitutionnalité et a jugé que l’expulsion des étrangers résidant régulièrement en France du bénéfice de cette alloc supplémentaire méconnaissait le principe d’égalité. De même le CC a étendu le principe d’égalité à d’autres secteurs. A posé le principe d’égalité devant la justice => décision du 23 juillet 1975 : CC a censuré une disposition légale qui donnait au président du TGI le pouvoir de décider si le tribunal correctionnel serait composé d’un magistrat ou de trois magistrats au motif que le principe d’égalité fait obstacle à ce que les citoyens se trouvant dans des conditions semblables et poursuivis pour les mêmes infractions soient jugés par des juridictions composées selon différentes règles. Le CC a imposé le respect du principe d’égalité devant les emplois publics => décision du 14 janvier 1983, « 3e voie de l’ENA » : CC a invalidé cette disposition. Les candidats recrutés au titre de la 3e voie de l’ENA devaient