? Résumé de l'exposé Le procès de Nuremberg a vu naître la notion de crime contre l'humanité : aucun qualificatif judiciaire n'existait auparavant pour désigner ce que l'on appelle communément : la barbarie nazie. On oppose alors l'idée de barbarie à celle d'humanité : la barbarie a été telle qu'on la considère comme une attaque à l'humanité : il y a donc une opposition entre ces deux concepts. Le mot barbare vient du grec et il servait à désigner le langage de tous ceux qu n'appartenaient pas au monde grec et donc à la culture grecque on retrouve donc l'opposition entre la culture et la barbarie. En effet, la culture désigne un épanouissement un progrès de l'individu par le développement de son esprit. La culture est l'apanage de l'être humain qui a du goût pour ce qui n'est pas nécessairement utile à sa survie, ce qui n'est pas un besoin comme les arts, les lettres ou la science Les notions de culture et de barbarie semblent donc totalement opposées. Alors que la barbarie évoque la bestialité, la violence irréfléchie et instinctive, la culture représente un gain en humanité et en raison, un recul. Pourtant, les multiples conflits du vingtième siècle ont vu s'opposer les nations dont les culture s étaient les plus avancées et qu pourtant ont fait preuve de violence barbare Plus d’extraits de Culture et barbarie...] Pourtant, ces distinctions sont bien théoriques et il semble difficile de trouver des exemples d'individus complètement guidés par leurs instincts ou d'individus qui sont parvenus à anéantir l'influence des instincts. N'y a-t- i pas un risque alors lorsque l'on souhaite distinguer la barbarie de la culture ? Par exemple, en opposant sa propre culture aux autres on peut tendre à assimiler différence culturelle et barbarie. On a défini le goût pour l'art comme un point commun aux sociétés cultivées ou civilisées. Toutefois, il faut souligner que ce goût n'est souvent pas partagé d'une culture à l'autre. [...] D'autre part, il est dangereux de vouloir