Les nouveaux mouvements sociaux Depuis les année 1960, ces nouveaux mouvements sociaux ont connus une évolution notable. Les nouveaux mouvements sociaux sont des mouvements qui se caractérisent par de nouveaux objets qui dépassent le seul champs économique, par de nouveaux acteurs (autres que les syndicats) et par de nouvelles formes d'action collective. Les nouveaux mouvements sociaux des années 1970 se définissent comme des mouvements essentiellement culturels (notamment avec le féminisme, l'écologisme, les mouvements étudiant…) qui ont pour objectif de faire entendre le droit à la différence et dont le principe d'action est la mobilisation identitaire. Ce type de mouvement se distinguent de celui des ouvriers et du syndicalisme traditionnel par leur caractère moins institutionnalisé et par de nouveaux modes d’action (sit-in, occupations de locaux, grèves de la faim, etc.) qui attirent l’attention des médias. Leurs revendications portent sur ce que Ronald Inglehart > appelle des « valeurs postmatérialistes » (qualité de vie, > autonomie, liberté...). Elles demandent davantage de démocratie > comme l'égalité des droits entre hommes /femmes, homosexuels/hétérosexuels... > plutôt que la conquête du pouvoir. Ils ne s’inscrivent plus systématiquement dans une logique > de classe, même si la plupart des adhérents à ces mouvements > sont souvent issus des couches moyennes (salariées). Même si ces nouveaux mouvements n’ont pas joué le rôle central > qu’a tenu le mouvement ouvrier dans la société industrielle, > ils ont néanmoins contribué à l’évolution des mœurs des valeurs > et des normes, et donc au changement social. Par exemple, les mouvements sociaux des années 1990-2000 > ont pour objectif de revendiquer l'intégration sociale de > groupes définis, et dont le principe d'action repose sur des > manifestations et sur le lobbying (groupe de pression pour > peser sur l'orientation des politiques publiques)