Le malaise des classes moyennes

Introduction : Notre système a longtemps fonctionné sur le principe de l’ascenseur social mais celui-ci semble aujourd’hui ne peut plus être pour les individus, le moyen de changement de sa condition. Dans une période de ralentissement économique, les peurs de ces classes s’accentuent, de voir leur niveau de vie régresser, de perdre leur emploi, de se retrouver « assisté » après tous les efforts mis en œuvre pour accéder à la classe « supérieure », comme le fait d’accéder à la propriété. Un sentiment de mal-être né au sein de cette population, un sentiment de constante frustration

La question : Dans quelle mesure peut-on parler d’un malaise des classes moyennes ? Qui sont ces classes ? Quels problèmes rencontrent-elles ?

Les classes moyennes

• Les classes moyennes sont au centre de l’organisation économique et sociale et dans une place intermédiaire

• Elles se caractérisent par l’hétérogénéité et par la mouvance de cette catégorie sociale car certaines catégories sont en pleine ascension et d’autre en régression.

• Cette position sociale est caractérisée par leur revenu et leur capacité de consommation. Ils se distinguent de la consommation de masse car ils doivent sans cesse chercher la différenciation avec les catégories populaires. Ce besoin se traduit par un niveau de confort supérieur au monde ouvrier. Mais il n’y a pas un attachement culturel particulier ; c’est juste un besoin d’avoir plus. En recherche d’apparence. Elle est fragilisée car un nombre croissant aujourd’hui accèdent aux études supérieures. Aujourd’hui celui-ci se banalise car beaucoup y accèdent, il faut donc pousser les études encore plus loin pour maintenir son niveau ou évoluer.

Le mythe du déclassement

• La peur d’une descente dans l’échelle sociale, de perdre sa position est aujourd’hui soulevée au sein de ces classes. Leur revenu qui leur permet de se distinguer peut rapidement disparaitre et les ramener à un