Cinq minutes de propos maçonniques.

SOUFFRANCE : douleur, peine.

Souffrir : .supporter (quelque chose de pénible ou de désagréable), tolérer, permettre ; éprouver une souffrance, des douleurs physiques ou morales.

Souffrance rime avec absence.

Ceux qu’on aime sont partis et leur absence cause une absence qui nous fait souffrir. On souffre parce qu’on aime, parce qu’on ne partage plus les moments avec celle ou celui qui est absent, parce que mort , parce que parti pour ne plus revenir.

Souffrance peut rimer avec soulagement. Soulagement de ne plus voir celui qu’on aime souffrir, cette souffrance de l’absence se transforme en soulagement pour tous. Celui qui est trop longtemps malade et pour qui on ne peut rien, et pour celui qui reste. Ce dernier est partagé entre la souffrance de ne plus voir son proche et le soulagement de ne plus le voir souffrir, situation qui fait aussi souffrir.

Une commission a parlé de la mort dans la dignité.

Avons-nous le droit de décider de la vie ou de la mort ? Abréger notre souffrance et celle de notre proche par l’arrêt médical serait-il égoïste ? mais pour qui ?

Comment vivre cette souffrance au quotidien ? Devant un proche inconscient, retenu artificiellement par des sondes, avec aucun espoir de reprendre connaissance. Comment l’accompagner jusqu’au dernier moment qui ne vient que tard, beaucoup plus tard.

Comment vivre cette souffrance en Afrique où le constat est qu’on est très souvent sans solution ; en Afrique où on ne peut parler d’acharnement thérapeutique, par manque des médicaments, de matériels, voire de compétence ?

Souffrance rime-t-elle avec sacrifice ?

Le sacrifice de son quotidien, de sa vie, de ses habitudes, de ses loisirs, etc….. Juste par amour pour un proche. De là quelques questions ? Quel est le sens de la vie, le but de la vie, d’une vie, que faire dans sa vie ? la souffrance est inhérente à la vie humaine, mais quelles en sont les limite ?

Souffrir d’une rage des dents