Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est né en 1622 à Paris. Il a suivi des études dans un collège jésuite, il se destine un temps à une carrière d’avocat, mais sa rencontre avec Tiberio Fiorelli, dit Scaramouche, et avec Madeleine Béjart, le détourne de ses projets. Ils décident de monter une troupe de comédiens, « L’Illustre-Théâtre ». Ensemble, ils connaissent des succès divers en provinces et dans les salles parisiennes. Molière a apporté au théâtre un regard incisif sur le monde, qu’il doit à son observation minutieuse des caractères et de leurs travers. En 1665, le roi le prend sous sa protection, il lui offre la salle du palais royal. Il travail à Lully, qui est le musicien de la plupart des pièces. A la fois auteur et acteur, on lui doit nombre de pièces comiques, notamment : Les Précieuses ridicules (1659), Sganarelle ou le Cocu imaginaire (1660), L’Ecole des femmes (1662), Dom Juan (1665) ou encore Les Fourberies de Scapin (1671). Pour la pièce de Tartuffe, a été interdit de représentation, car il y a eu des problèmes avec les dévots. Il meurt sur scène lors d’une dernière représentation du Malade Imaginaire en 1673. Il a remis ses lettres de noblesse à la Comédie Française. Ici, nous allons étudier la pièce de Dom Juan, plus exactement, nous verrons la tirade de Dom Juan de la scène 2 de l’acte 5. Dans cette scène, Dom Juan fait une tirade sur l’hypocrisie. Pour répondre à cette question nous verrons dans un premier temps l’art de la rhétorique de Dom Juan, dans un second temps nous verrons qu’il fait un éloge et dans un dernier temps nous verrons la portée polémique (en désaccord) de la tirade de Dom Juan.
Dans un premier temps nous pouvons remarquer qu’il y a un recours à la tirade, cela permet à Dom Juan de révéler ses véritables sentiments envers la religion et l’hypocrisie. On remarque également l’emploi d’une parole efficace, on le voit avec l’emploi du pronom indéfini « on », pluriel « ils ». On peut voir qu’il y a des métaphores,