Dom juan-lecture cursive
Acte I : Présentation et explication des plaisirs de l’inconstance amoureuse. Acte II : Charlotte d’un côté, Mathurine de l’autre et douze Homme à ses trousses. Acte III : La religion, un sujet à contre verse ; au sauvetage qui aurait pu très mal tourner. Acte IV : Le diner de Dom Juan : Des louanges, de l’impertinence, de l’envie et un soupçon de surnaturel. Acte V : Fausse repentance mais réelle punition.
2/Recherchez ce que l’on appelait au XXVII° siècle une « pièce à machines ». En quoi la pièce de Dom Juan relève-t-elle de cette catégorie ?
Une pièce à machine se disait autrefois de toute pièce, opéra, tragédie, comédie, dont la représentation exigeait des machines. Il faut aussi prendre en compte tout les appareils scéniques qui font l’ornement du théâtre, décors, cols, machinerie proprement dite. Le principe de cette pièce repose sur la multiplication des changements de décors même si les indications fournies par le texte sont peu nombreuses. Elles peuvent même se limiter à la première didascalie : « la scène est en Sicile ». Les effets spectaculaires, quant-à eux, apparaissent surtout à la fin de la pièce, notamment avec la statue animée, la métamorphose du spectre en personnification du temps qui disparaît en s’envolant et le foudroiement de Dom Juan qui s’abîme au milieu des feux de l’enfer.
3/ Montrez que la pièce de Molière ne respecte pas la règle des trois unités qui caractérise le théâtre classique.
Cette pièce ne suit absolument pas les règles théâtrales de l’époque. En effet il n’y a ni unité de temps, ni unité de lieux, ni unité d’actions. Dom juan est sans cesse en partance ou obligé de fuir. Des la première scène il décide de quitté son palais pour suivre une jeune femme. Mais il manque de faire naufrage et ce retrouve dans un univers champêtre où il doit fuir pour échapper aux Hommes d’Elvire. Il se retrouve dans la forêt ou il découvre le