Dom juan, tirade
I. Dom Juan, un libertin
a) Un libertin de moeurs
On trouve une oxymore avec l’expression «douce violence » qui signifie un plaisir intense. DJ ne peut résister au désir, il ne peut pas se limiter à un seul type de femme: « Je ne puis refuser mon coeur à tout ce que je vois d’aimable », on constate une généralisation de la femme. « Il n’est rien qui puisse arrêter l’impétuosité de mes désirs ». Cette négation nous montre le côté farouche de DJ et son appétit sexuel insatiable. Dom Juan est même un séducteur-conquérant : champ lexical de la guerre + métaphore filée de ses tactiques amoureuses : ''vaincre les scrupules'', ''forcer pied à pied les petites resistance'', '' une conquête à faire'' : la séduction est une passion à laquelle il s'adonne volontiers, c'est un défi perpétuel pour lui. C'est un séducteur compulsif, beau parleur : ''comme Alexandre, je souheaiterais qu'il y eût d'autres mondes pour pouvoir y étendre mes conquêtes amoureuses'' : comparaison qui révèle la démesure du personnage : dernière phrase de sa tirade, il s'emporte dans une sorte de fantasme délirant. Montre tout son dévouement dans le jeu de la séduction.
b) Un libertin érudit
„Se lie à demeurer au premier objet qui ous prend [...]?“ Cette question rhétorique place DJ en opposition avec le mariage, il remet en question le lien sacré du mariage et donc l’autorité de Dieu. La personnification de l’amour « l’amour que j’ai pour une belle n’engage point mon âme » nous montre que DJ ne croit pas que son comportement en tant que libertin influence la valeur de son âme, il remet en cause une théorie religieuse et ne reconnaît pas l’autorité de l’Eglise. « D’un faux honneur d’être fidèle ! » Cette phrase exclamative dans laquelle on remarque l’emploi de l’ironie permet à DJ de montrer qu’il a sa propre théorie anti-conformiste.
II. La Philosophie de Dom Juan
a) Un éloge paradoxal : éloge de l'infidélité et