L’épouseur du genre humain

C’est en ce mois de juillet 1999 qu’Armand Delcampe à décidé de nous présenter Dom Juan, de Molière, dans les ruines d’un château situé à Villers-la-Ville, un cadre enchanteur et propice à l’inspiration. Dom Juan, cette pièce revisité des dizaines de fois, s'est avérée surprenante et originale.

Malgré le dénouement tragique de la pièce, le metteur en scène et les acteurs ont accentués à merveille cet aspect comique que Molière à voulu faire passer à travers ce spectacle. Léonil Mc Cormick, qui a été plébiscité pour jouer le rôle de Sganarelle qui a rehaussé le côté comique qui trône tout au long de la pièce. Ses mimiques étaient largement exagérées, par exemple avec son avis sur les manières peu respectueuses de Dom Juan de considérer les femmes. Didier Colfs donne l'impression qu'il est la réincarnation même de Dom Juan, puisque, l'acteur ne connaissait que la moitié de son texte, et se laissait souffler l'autre moitié par un de ses coéquipier, c'est donc surprenant de voir comment il a manié son texte avec aisance. Il a su s'adapter sens à la fois comique et tragique qu'offrait la pièce.
Isabelle Roelandt, qui jouait Done Elvire, avait un discours plutôt sec, ce qui constrastait avec Dom Juan et Sganarelles, qui passaient, à côté d'elle, pour de véritables « clown ».

Les costumes n'étaient pas d'une très grande variété ( pas plus de deux par acteurs ) et étaient plutôt banals. Malgré tout, le metteur en scène s'est arrangé pour faire passer les aspects comiques et tragiques de la pièce avec les couleurs. Les robes de Done Elvire étaient totalement sombres, ce qui laissait entrevoir la mort et la tristesse. En revanche, Sganarelle, lui, était habillé de couleurs claires et vives, ce qui laisse entrevoir le côté comique. Mais tous les costumes reflétaient les inégalités sociales qui régnaient à l'époque et qui étaient ici mises en valeur (Costume brodé d'or pour Dom Juan, et costume rafistolé pour Sganarelle ). De plus,