Dom juan, molière, scène d'exposition
Cet anachronisme est suivi d’une hyperbole. En effet, le valet de Dom Juan prétend mieux raisonner qu’Aristote lui-même ainsi que tous les philosophes qui existent. Il achève cet argument par une affirmation catégorique à la ligne 2, qui est au présent de vérité générale : « il n’y a rien d’égal au tabac ».Dans un second temps, le valet expose sa thèse à la ligne 2, à savoir « c’est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n’est pas digne de vivre ». Il affirme cette dernière à deux reprises. La première fois, Sganarelle emploie le champ lexical de la moralité, notamment le terme « honnêtes gens » (l.2), « honnête homme » (l.4) … Puis, il …afficher plus de contenu…
Par ailleurs, cette illustration contient de multiples hyperboles telles que « on en use avec tout le monde » (l.5) ou encore « on est ravi d’en donner » également à la ligne 5. Ces dernières sont très excessives. De plus, on remarque que le valet emploie le pronom personnel « on », par exemple à la ligne 5 : « on en use », « on est ravi ». Ainsi, il présente l’amour du tabac comme une généralité. Enfin, Sganarelle finit par conclure son discours. Il reste toujours dans la moralité en utilisant les termes « vrai » (l.7). Puis, celui-ci affirme à la ligne 8 que le tabac donne même