Le dormeur du val

Ce poème est un sonnet composé d'alexandrins. Nous pouvons observer beaucoup de rejets tout au long du poème.

Dans le premier quatrain, l'auteur met en place le décor. Ce dernier semble être en mouvement car l'eau fait du bruit "la rivière chante" et l'eau s'écoule "follement". On peut aussi voir que le paysage est très éclairé. Le reflet de l'eau sur les herbes projette une lueur argentée. "Le petit val qui mousse de rayon " signifie que cette scène se passe durant la journée puisque le rayon représente le soleil.

Dans le deuxième quatrain, un soldat dort sur l'herbe. Pourtant le cresson est de couleur bleu, ce qui n'est pas très normal puisqu'il devrait être vert. L'auteur a voulu rendre le lecteur plus attentif avec ce cresson bleu qui est une couleur froide. En utilisant "est étendu" à la place de dormir ou de coucher, l'auteur veut mettre l'accent sur le fait qu'il se soit étendu. Cela signifie que le soldat ne s'était pas couché ou dormit, qui sont plutôt des actions volontaires, mais dans son cas, il ne l'a pas fait de son gré. Le militaire est peut-être malade car l'auteur le décrit "pâle".

Dans le premier tercet, le soldat a les pieds dans les glaïeuls. Etymologiquement (latin), le glaïeul vient de gladius qui signifie le glaive. Le soldat serait-il blessé, ce qui expliquerait la raison à laquelle il serait étendu ou tout simplement malade "souriant comme un enfant malade" et "il a froid".

Dans le dernier tercet, le jeune homme n'a plus d'odorat comme s'il avait perdu ses cinq sens "les parfums ne font pas frissonner sa narine". Dans la dernière strophe, tout se confirme. L'homme est bien blessé, voire mort qui est soulignée par la couleur rouge "il a deux trous rouge au coté droit".

En conclusion, il y a bien une contradiction entre la nature vivante et l'immobilité du soldat. Le poème porte bien son nom, le val représente la nature. Le dormeur exprime le sommeil et la mort, mais dans ce mot apparaissent deux