Dominicain
Selon la légende, la mère de Dominique (Dominicus en latin, ce qui signifie celui qui appartient au Seigneur) aurait vu en songe, pendant sa grossesse, un chien tenant une torche allumée dans la gueule, pour éclairer le monde. Ce songe résume la vie du futur saint, avec un jeu de mot en latin sur les futurs dominicains, dominicanes (les chiens du Seigneur)2 qui ont pour vocation d'« aboyer contre les hérésies » et d'être les chiens du Seigneur surveillant le troupeau de brebis. C'est ainsi que l'iconographie les figure parfois, comme à la chapelle des Espagnols de la basilique Santa Maria Novella de Florence, où les chiens de berger protègent le troupeau du pape.
Dominique de Guzmán, plus connu aujourd'hui sous le nom de saint Dominique, est chanoine d'Osma en Espagne lorsque son évêque, Diègue d'Osma, lui demande de l'accompagner dans une mission diplomatique en Scandinavie. Durant leur chemin, Dominique rencontre un aubergiste albigeois dans le sud de la France et passe la nuit à essayer de le convertir. Au matin, l'aubergiste avait renoncé au catharisme pour le catholicisme. En revenant de Scandinavie, l'évêque de Dominique passe par Rome et demande au pape de le relever de son ministère pour se consacrer à la prédication dans le sud de la France. Le pape refuse. Toutefois en revenant en Espagne, le petit groupe croise une mission composée de légats du pape ayant pour but de convertir les cathares. Cette mission pontificale rencontre un premier échec. Diègue d'Osma leur montre l'exemple en abandonnant toutes ses affaires pour essayer de convertir les cathares avec pour seule arme l'Évangile. Son modèle est la prédication itinérante de Jésus. Alors que Diègue d'Osma retourne par la suite dans son diocèse à Osma, il laisse à Dominique la charge de continuer la prédication itinérante que lui-même avait