Première Partie

La mise en scene de Jean-Louis Martinelli

A) Acteurs et costumes



Marie-Sophie Ferdane est la comédienne jouant le mieux dans cette pièce, même si elle met du temps a rentrer dans son rôle (il faut attendre quelques scènes avant de ressentir les émotions de Bérénice)



Patrick Catalifo n'est absolument pas convaincant. Rares sont les passages ou l'on ressent l'amour que Titus éprouve pour Bérénice. Il n'a rien d'un empereur, et ce n'est pas son costume qui pourrait l'aider a rentrer dans le rôle.



Antiochus, dans la pièce de Racine, est un personnage triste, désespéré. Ici, Hammou Graïa ne cesse de s'énerver et de crier, il ne colle pas du tout a son rôle. Le blanc de son vêtement était bien choisi pour un personnage calme, mais avec Graïa, on a plus l'impression d'avoir affaire a un fou qu'à un roi.






B) Décor

 Le décor choisi par Jean-Louis Martinelli est une des rares choses intéressantes de la mise en scène. Le fond noir, tout d'abord, peut représenter le peuple de Rome, qui, dans l'ombre, attend avec impatience le départ de Bérénice. Ensuite, les portes, de chaque côté de la scène, montrent l'opposition entre Rome (à gauche) et Bérénice (à droite). Dès le début, on peut comprendre que Titus renoncera a Bérénice pour rester empereur de Rome, car il entre et sort toujours par la porte de gauche. Il ne passe pas une seule fois par les appartements de Bérénice. Cette dernière ne passe d'ailleurs jamais par la porte donnant sur Rome. Pour finir, la flaque d'eau (car j'ai beau chercher, je ne trouve pas l'utilité de la chaise) symbolise le temps qui passe. Entre chaque actes, les lumières s'éteignent, et seule cette flaque ronde est éclairée. Quelques gouttes d'eau y tombent, puis l'acte suivant débute. Dans certaines scènes, les personnages s'approche de la flaque, et parlent en regardant leur reflet dans l'eau, comme pour voir au plus profond d'eux mêmes. Le point faible de ce décor est