Dossier pse
Les risques liés à l'activité de travail peuvent être d'origines mécanique, chimique, électrique, biologique, physique. C’est sur ce dernier que je souhaiterais travailler notamment sur l’apparition des troubles musculo-squelettique.
Bien qu'il soit très difficile de déterminer un seuil minimum de risques, les responsables de la santé et de la sécurité des travailleurs doivent toujours déterminer un seuil minimum de prévention, en-dessous duquel il ne faut jamais descendre, car le non-respect des règles élémentaires de sécurité peut entraîner des accidents et des maladies graves, ayant des conséquences d'une part sur la famille de la victime et d'autre part sur l'organisation du travail.
En France, on estime que 3 à 4% des TMS reconnus comme maladies professionnelles sont attribuables au travail sur écran, qui impose une posture statique pendant de longues périodes. Ce phénomène engendre d’autant plus de troubles musculo-squelettiques douloureux (tendinite…) que la posture est peu ergonomique.
Les muscles et tendons touchés sont essentiellement ceux de la nuque, des épaules, de la région lombaire, des poignets et des mains. Le syndrome du canal carpien (SCC) est la pathologie la plus connue et la plus répandue: il s’agit d’une inflammation du nerf médian due à sa compression au niveau du poignet.
En France, les TMS (Troubles Musculo-Squelettique) sont reconnus au titre du tableau 57 des maladies professionnelles (MP) du régime général (essentiellement poignet, coude et épaule).
Les TMS représentent 75% de l'ensemble des maladies professionnelles recensées par la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS).
45 500 maladies professionnelles déclarées en France, et 20 000 cas de TMS sont détectés chaque année. Un phénomène qui n'inquiète plus seulement la médecine du travail, mais aussi les entreprises. L’annexe 1 met en évidence les membres affectés