«La pensée naît du doute» : Laurent Genefort. Douter, c'est se trouver dans l'incertitude c'est à dire une situation d'hésitation qui nous fait hésiter sur le parti ou la décision à prendre, ou sur l'opinion à adopter pour s'en sortir ou autre... Lorsque je doute, je ne sais pas quoi faire, penser ou comment agir : mon opinion se trouve alors en suspens. Tant que la « zone » du doute est active, ma faculté de se déterminer par rapport à des actions et à les réaliser, ma volonté ne parvient pas à se décider. C'est lorsque je veux être sûr de bien faire ou de bien choisir c'est-à-dire ne pas me tromper dans ce que je vais faire, je doute et me remet donc en question ce qui paralyse de mon intention : je retiens alors mon action et tant que des défauts obstrue mon action je cherche les meilleures les raisons qui pourraient me permettre de de trancher et élimer le doute. En ce sens donc, celui qui doute redoute par-dessus tout l'erreur et aspire à être dans le vrai, et c'est parce qu'il croit douter qu'il se met à douter. Le doute prend sa valeur philosophique lorsque l'hésitation embarrassée dictée par la prudence, d'une incertitude subie qui attend de pouvoir se décider, il est en mesure de devenir non plus passif et indésirable, mais actif, convertissant ainsi le désespoir né de la découverte de l'erreur en quête décidée. Croire, c'est donner son assentiment à une proposition qui est tenue pour vraie sans avoir la certitude objective de sa vérité. Nous verrons donc dans un premier temps pourquoi faut-il croire, dans un second temps pourquoi quand on croit on a pas de doute et dans un troisième temps nous verrons quelles sont les limites du doute établie par Descartes.

Soit l’on admet cet accord sur une expérience personnelle ou reproduit les faits et gestes des autres c'est parce que l'on croit que les autres y croient donc qu'on puisse leur faire confiance (professeurs) soit enfin parce que l’on a suffisamment de preuves cohérentes suffisantes (parents) ou