Droit civil
2) Les règlements d’application ou d’exécution : Leur mission première est de permettre que soient appliquées les lois votées par le législateur. Développe et précise les modalités d’application de la règle exposée par la loi. Si les règlements d’application sont pris par le 1er ministre ou Président de la république -> Décret ; si ce sont des ministres -> Arrêtés ministérielles, le maire -> arrêtés municipaux.
3) Ordonnances ou règlements extraordinaire : Art 38 Constitution : le gouvernement peut adopter des règles dans des matières d’habitude réservées au Parlement -> Ordonnance. Si elle n’est pas ratifiée par le Parlement, elle reste à valeur règlementaire, mais elle n’a pas valeur juridique.
1. Le contrôle de la légalité des règlements
Ce contrôle est confié aux juges, il n’y a pas d’instance particulière. A) Annulation du règlement : Un règlement illégal peut être annulé par la juridiction administrative par le biais du recours pour excès de pouvoir. Le recours pour excès de pouvoir est un recours exercé contre un acte administratif considéré comme illégal pour que le juge administratif vérifie sa légalité. Il attaque un acte administratif ; il peut s’agir d’une décision individuelle, soit un règlement. La juridiction varie en fonction de celle qui est à l’origine du règlement attaqué. S’il s’agit d’un décret, le Conseil d’Etat est compétent, un arrêté, le juge administratif. La juridiction administrative va vérifier la conformité du règlement à la loi, s’il est jugé ne pas l’être, il est annulé. Ce recours doit être exercé dans les deux mois de l’entrée en vigueur du règlement attaqué.
B) L’abrogation du règlement : L’autorité administrative doit d’office ou a la demande d’une personne intéressée abroger expressément un règlement illégal ou sans objet. Si