Droit de greve
Sommaire
Page de présentation p.1
Sommaire p.2
Introduction p.3I
Historique du droit de grève p.4
Qu’est-ce que la grève en France ? p.5-6
Secteur public p.6
Secteur privé p.7
Les différents modes de grève p.7-8
Les conséquences de la grève p.9
Conclusion p.10
Les sources p.11
Introduction
Traditionnellement, la grève est définie comme une cessation concertée du travail par des salariés, dans le but de défendre des revendications de nature professionnelle.
Le mot français « grève » tire son nom de la place de Grève à Paris. Les hommes sans emploi y trouvaient une embauche facile pour les chargements et déchargements.
Le droit de grève est un droit qui n’a été reconnu pleinement dans la constitution qu’en 1946 après que de nombreuses personnes se soient battues pour l'acquérir. Le code du Travail précise que la grève ne rompt pas le contrat de travail et il interdit à l'employeur d’en tenir compte. C’est aussi le préambule de la constitution du 27 octobre 1946 qui a affirmé pour la première fois : "Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent".
Historique du droit de grève
La grève a longtemps été interdite, conséquence de l'abolition des corporations et de la contractualisation du droit du travail. Au cours de la première moitié du XIXe siècle, l'État monarchique réprimait les grèves et emprisonnait souvent les grévistes. [À partir de 1864, sous l'Empire libéral, la grève est progressivement légalisée. Les grèves ont été encore plus longtemps interdites aux fonctionnaires. Cependant, à la suite de la Libération en 1944, et en réaction contre tous les interdits imposés par l'occupation nazie et le régime de Vichy[], la Constitution de 1946 autorisa la grève des fonctionnaires, à l'exception de certains agents