Droit de l'information
Aujourd'hui, au Maroc, depuis déjà plusieurs années (et cela s'est amplifié avec les évènements du printemps arabe) l’importance du droit à l’information ou du droit de savoir ainsi que la liberté d'expression est un refrain de plus en plus constamment repris par la société civile, les universitaires et surtout les médias. La nouvelle constitution marocaine qui a été proclamée le 29 juillet 2011 consacre des articles spécifiques à ce droit de l'information ainsi qu'à la liberté d'expression. Au niveau de la loi, nous disposons d'un code de la presse qui présente les lois relatives au droit de l'information et à la liberté d'expression et qui date du 15 octobre 1958, code qui a d'ailleurs subit des modifications le 3 octobre 2003. De plus, il est à noter que le maroc est un pays signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui défend le droit à l'information ainsi que la liberté d'expression. Il faut noter que l'information est un pilier essentiel de la démocratie à tous les niveaux, et notre royaume fait les efforts nécessaire à l'avènement d'un régime démocratique. D'ailleurs au niveau le plus général, il est dit que le démocratie est l’aptitude des individus à participer effectivement aux décisions qui les concernent. Les sociétés démocratiques sont dotées d’un large éventail de mécanismes participatifs, telles les élections périodiques ainsi que les mécanismes permettant de commenter les projets de politiques, les lois ou les programmes de développement et la participation effective à tous ces niveaux dépend, de manière assez évidente, de l’accès à l’information, y compris l’information détenue par les organes publics. Le vote n’est pas simplement un « concours de beauté politique ». Pour que les élections remplissent leur fonction qui est, selon le droit international, de garantir que « la volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics » il faut que les électeurs aient accès à l’information. Il