Le droit de l’urbanisme est un droit jeune. Il est apparu avec la loi Cornudet qui vient instaurer des plans d’aménagement et d’embellissement des villes. La loi du 15 juin 1943 généralise le permis de construire. On institue un système de planification urbaine et on impose la nonindemnisation des servitudes d’urbanisme. L 160-5 du Code de l’Urbanisme Les servitudes sont des droits réels, liés à la propriété. Ces servitudes d’urbanisme ne donnent aucune indemnisation à la différence d’une servitude de droit privé. Du fait de la nécessité de reconstruire, on va élaborer toute une série de normes. Entre 1919 et 1967, on a 4 systèmes de planification différents. On a une gestion décentralisée des plans d’urbanisme. Les communes ont de + en + d’autonomie. La loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain), créée en 2000, constitue une nouvelle réforme qui accentue ce phénomène. Depuis 1970, la tendance est à la montée de l’environnement dans le droit de l’urbanisme. Il n’est pas seulement là pour gérer l’équipement, il gère aussi les abus du droit de construire. Dans un deuxième temps, il vise une gestion harmonieuse de la ville. On cherche donc à favoriser les constructions écologiques ainsi qu’à favoriser la densification. Le droit de l’urbanisme fait partie du droit administratif, il est une police administrative spéciale qui a pour objet l’usage du sol et l’environnement. Elle est entourée des polices des installations classées, de protection des monuments historiques, de l’installation des grandes surfaces commerciales. Elles sont encore + spéciales, mais elles fonctionnent comme une police générale. L’urbanisme est devenu un service public devant aménager le territoire. En matière d’aménagement du territoire, il s’agit d’une initiative privée de la base puis une initiative venant du haut. Le lotissement est une partie minime de cet aménagement. Au niveau des acteurs du droit de l’urbanisme, on retrouve le ministère en principal. Au niveau déconcentré, on retrouve