Droit et libertés fondamentales
L’ordre est une condition à l’effectivité de la liberté. Cette dernière n’est réellement accessible qu’au prix d’une lutte contre la propension foncière de l’homme au désordre.
Alexis de Tocqueville le précise dans son ouvrage, De la démocratie en Amérique : « On ne saurait trop le dire : il n’est rien de plus fécond en merveilles que l’art d’être libre ; mais il n’y a rien de plus dur que l’apprentissage de la liberté. »
Dans cette matière, il y a une diversité des points de vue ce qui en permet un apprentissage pluralisme. Il faut comprendre tous les points de vue.
En matière de droit de l’homme, les sociétés occidentales sont loin de pouvoir donner des leçons. Elles sont « obsédées par la soif de biens matériels, l’absolutisation du désir… »
Les droits de l’homme sont souvent conditionnés par la religion. Mais on peut faire différentes interprétations des textes religieux comme la Bible ou encore le Coran. Certaines interprétations sont intégristes et d’autres le sont moins.
Mais le pluralisme ne signifie pas le relativisme. Tous les points de vue ne se valent pas, toutes les conceptions des droits de l’homme ne sont pas égales.
Il y a une différence entre le positivisme juridique et le positivisme sociologique.
Selon le positivisme sociologique, pour une règle soit légitime il faut qu’elle respecte la conscience collective en plus d’être prise par un organe collectif compétent. Le problème est que le texte sont très rapidement obsolètes et il est difficile de tous se mettre d’accord.
Il y a souvent très peu de différences entre le juge naturaliste et le positivisme sociologique.
L’auteur de la règle doit, tout de même, respecter des principes fondamentaux tels que les droits naturels.
INTRODUCTION
L’intérêt de l’étude des droits et des libertés se divise en 3 points :
A. Une contribution essentielle à la moralisation de la personne humaine.
« L’histoire des droits de l’homme est celle de la