Document I Le viol, un acte délictuel
L’infraction de viol pose d’énormes problèmes aux juges du siège tout comme ceux du Ministère public. Les données statistique font été de deux cents cas par ans. Les enfants sont les plus touchés avec 70 % de cas. La région de Kaolack présente le plus grand nombre de victimes. On se demande toujours pourquoi à Ziguinchor, le phénomène est presque nul. Cela relance le débat sur les causes du viol. En vérité, l’analyse de la question nous conduit à considérer les causes plusieurs niveaux.
D’abord la non application de l’article 320 du code pénal par les juges. Ces derniers sont très réticents sur l’élément moral de l’infraction.
C’est d’ailleurs pourquoi, le consentement pose des difficultés. La répression du viol n’est pas très sévère. On aurait même criminalisé cette infraction lorsqu’il s’agit de mineur sans tenir compte de l’âge de discernement.
Une autre cause fondamentale du phénomène réside dans le défaut d’éducation. A ce niveau, une éducation sexuelle pourrait bien amener les auteurs et les victimes à dépasser cette faute.
La révision de la législation nationale s’impose aujourd’hui comme alternative.
C’est pour cela que l’on doit depasser la définition classique du viol posée à l’art 320 du code pénal selon laquelle : le viol est l’acte de pénétration sexuel sans consentement. De la victime. La révision dans le texte pourrait rendre constitutif l’infraction dés qu’il y a pénétration chez un mineur de moins de 15 ans.
L’introduction de l’éducation sexuelle dans le système scolaire serait de bon alois.
En définitive, le phénomène du viol a fini de faire ses effets sur notre société. C’est l’atteinte aux mœurs, c’est également la psychose permanente chez les femmes et surtout les mineures. Enfin, les dossiers judiciaires deviennent de plus en plus nombreux au point de donner du fil à retarder aux magistrats.

Juriste