Droits et devoirs
Ces règles abstraites et obligatoires indiquent ce qui « doit être fait », les « droits et devoirs » qui incombent aux citoyens d'une société donnée.
Ces règles, ou bien découlent de l'existence d'une source "supérieure", extérieure, transcendante, comme le Droit naturel ou une Charte religieuse, ou bien découlent de normes intrinsèques. Dans ce second cas, les règles soit proviennent d'usages constatés et acceptés (droit coutumier) soit sont édictées et consacrées par un organe officiel chargé de régir l'organisation et le déroulement des relations sociales (droit écrit).
La « force » du Droit et son respect par le plus grand nombre possible impliquent : * que la source du Droit soit reconnue et acceptée comme légitime * que l'énoncé de la Loi soit connu de tous, ce qui implique qu'il fasse l'objet d'une large publication ou d'une accessibilité certaine. Cette exigence fait néanmoins l'objet d'une fiction juridique, reflétée par l'adage « Nul n'est censé ignorer la Loi » * que l'application de la Loi puisse être garantie par l'existence de moyens de contrainte prévus par elle et organisés soit par toute procédure d'arbitrage convenue entre les parties, soit par l'État ou par une instance spécialisée en application du principe de Subsidiarité ou de compétence spécifique.
On peut d'abord différencier dans le mot devoir d'une part le verbe et d'autre part le substantif, bien que la notion philosophique se rattache largement à ce dernier l'action telle qu'elle est éclairée par le verbe peut aussi renseigner sur son sens. 1. Le verbe * Le devoir pris comme action peut d'abord marquer une nécessité, c'est-à-dire