du silence de l'App:. au sceau du M:.S:.
Notions de silence et de secret, deux notions étroitement liées.
Le secret est une information que l'on garde pour soi, par notre seule volonté.
Le silence est le fait de se taire, de ne pas s'exprimer, comme une méthode, un outil mis à la disposition de l'homme.
Secret, Silence, Discrétion, sont au cœur de la démarche initiatique.
Tout au long de son parcours, l'initié promet par un serment solennel de ne révéler à personne ce qu'il entendra, ou découvrira en Loge. Ainsi, le premier devoir de l'App:. est de garder le silence sur tout ce qu'elle peut entendre, découvrir, ou voir.
A l'initiation, elle s'est engagée au silence absolu, sous la menace d'avoir la gorge tranchée si elle manquait à son serment.
D'où le signe de reconnaissance.
A l'augmentation de salaire, elle jure à nouveau de garder le silence sur les circonstances de sa réception au second degré.
A la fin des cinq voyages, par serment, de sa propre volonté, et en accord avec la Loge, elle promet et jure de ne jamais révéler les secrets et mystères appartenant au second degré, sous peine d'avoir le cœur arraché de la poitrine et jeté aux rapaces.
D'où le signe pénal.
A son élévation à la Maîtrise, elle s'engage sur sa foi de Franc-maçonne, de sa libre volonté, sous peine d'avoir le corps tranché en deux parties, les entrailles arrachées et brulées, les cendres dispersées aux quatre points cardinaux, afin qu'il ne reste aucune trace d'une femme aussi méprisable.
D'où le signe pénal.
Au quatrième degré, le Trois Fois Puissant Maître nous fait renouveler ce serment :
« Je m'engage par serment, à ne jamais révéler aucun des secrets de ce degré, à aucune personne au monde, autre que celles qui y ont droit, et après avoir été dûment autorisée à le faire ».
Ce serment n'est pour la première fois, pas suivi de commination.
En mettant ses deux doigts au coin de la bouche, et non en la couvrant, le M:. S:. accomplit une démarche