Dvp local lors de lafsud 2010
Le marché de l'événementiel est un facteur de développement local. Toutes les villes qui accueillent des matchs de la Coupe du monde et donc des supporters venus du monde entier enregistrent un surplus de consommation sur leur territoire : certains chercheurs parlent d'une « économie présentielle » ou d'une « économie résidentielle ». À l'occasion de cet évènement, les pays construisent des infrastructures. D'abord, la Coupe du monde permet de développer les stades du pays organisateur. En plus, les nations hôtes bénéficient de l'occasion pour développer les moyens de transport. En 2010, de nombreux moyens sont mis en œuvre pour déplacer les spectateurs entre les villes avec des navettes et des trains. L'organisation d'une Coupe du monde dope le tourisme. Les touristes ou « résidents non déclarés » doivent se loger, se nourrir, se distraire et donc dépensent de l'argent. Cette manne irrigue le tissu économique local qui réalise des ventes supérieures à l'ordinaire. De nombreux emplois sont également crée lors de la coupe du monde même si en majorité ils prennent fin peu après la coupe du monde. Voici un tableau récapitulatif de ces différents domaines lors de la coupe du monde en Afrique du Sud :
Nombres de stades construits et rénovés 10
Nombres de lignes ferroviaires construites reliant les plus grandes villes 7
Nombres de touristes 300.000 visiteurs
Retombée économique de la consommation des touristes 400 millions d’euros
Impact sur la croissance du PIB 0.5%
PIB lors du trimestre de la coupe du monde 3%
Emplois crées pour l’évènement 159.000
La coupe du monde permet donc au pays hôte de se développer localement, à travers les infrastructures tels que les hôtels, les restaurants, les stades…permettant ainsi de créer des emplois. Mais la question subsiste et nous essaierons d’y répondre dans la partie « L’Afrique du Sud : un bilan mitigé ! », cet impact, à première vue positif, a-t-il permis à l’Afrique du Sud,