Définition du bonheur sur modèle de l'encyclopédie
Il y a tout d’abord le bonheur que je qualifierai de matériel ; celui que l’on peut acheter. Réservé majoritairement aux catégories sociales aisées, il se traduit par la possession d’argent, d’or et de tout autre bien. Ce bonheur entraîne rapidement le vice et les péchés, tels que l’avarie et la cupidité puis par conséquence, la solitude. Prenons l’exemple d’un seigneur de l’ancien royaume de France : fort de toutes ses richesses, il devrait être heureux, mais il a besoin de toujours plus d’or pour l’être. Ainsi, la solution première est la guerre. Massacrer des populations afin de s’enrichir contribue donc au bonheur. Il existe une autre méthode pour s’enrichir, plus pacifique mais pas moins tyrannique : taxer et opprimer les pauvres. Le raisonnement est évident, ces gens sont pauvres, donc pas heureux, donc si on leur prend leur argent, ils ne pourront de toute façon pas être plus malheureux. De nos jours, au sein de la République Française, ces pratiques sont presque inexistantes. Certes les impôts demeurent, mais ils servent à l’Etat et non à un seul homme. La quête du bonheur est plus subtile, mais le résultat est le même. On cherche à s’enrichir à tout prix, au détriment des autres, en allant jusqu’à délaisser sa famille. Pour cette catégorie de personne, être heureux signifie donc être riche, et toujours plus riche. Ce sont d’ailleurs ces gens qui ont dicté les codes de la société moderne, -------------
Fort heureusement, le bonheur ne se limite pas à cette vision sournoise et corrompue de la société. Il existe une part de la population dont le bonheur ne doit rien à l’argent. Ces gens sont heureux grâce à l’amour qu’ils donnent et qu’ils