Déforestation
Les forêts indonésiennes sont devenues une zone de non-droit, où règne en maître les braconniers, les forestiers et autres chercheurs d'or ou de pierres précieuses.
Même les parcs naturels, bien qu'interdit d'activité forestière, sont en train d'être dévastés.
Conséquence directe de cette situation, les orangs-outans, dont la répartition géographique se limite aux îles de Bornéo et Sumatra, sont appelés à disparaître prochainement si rien ne vient enrayée la folie dévastatrice actuelle.
La demande agro-alimentaire et cosmétique pour l’huile de palme risque d’entraîner l’extinction des orangs-outans d’ici une douzaine d’années.
Nous sommes 6 milliards sur la terre, nos cousins orangs-outans ne seraient déjà plus que 30000. Ces grands singes qui habitent les forêts de Bornéo et de Sumatra sont menacés d’extinction. Principale cause : la destruction de leur habitat naturel dont 90% ont déjà disparu du fait du commerce du bois, des plantations d’eucalyptus pour la pâte à papier et surtout de la culture massive et croissante de l’huile de palme. En Indonésie, toutes les 10 secondes, une superficie de forêt équivalente à un terrain de football disparaît. Elément aggravant : les plantations de palmier à huile sont précédées par la destruction totale de la forêt primaire par le feu, pour préparer la terre.
L’huile de palme : un danger aussi pour notre santé
L’huile de palme n’est pas seulement une menace pour la planète : riche en acides gras saturés, elle l’est aussi pour notre santé en favorisant les maladies cardiovasculaires et l’obésité. Pourtant, si elle est autant utilisée dans l’alimentaire, c’est du fait de son faible coût : un produit sur dix, sur les étagères de nos supermarchés, contient de l’huile de palme.
Chacun de nous peut changer le monde, alors agissons !
Chacun de nous a le pouvoir d’agir. Comment ? Commençons par lire les étiquettes des produits que nous achetons ! Dans l’alimentaire, il est facile de les débusquer