Pression de la résistance à la mondialisation
Nous allons parler aujourd’hui de la résistance aux multinationales. En effet, ces dernières s’étendent rapidement et conquissent petit à petit le monde. Cependant, certaines populations décident de ne pas subir les méfaits de la mondialisation et de réagir en changeant la logique économique imposée.
Mais rappelons tout d’abord ce qu’est une multinationale : c’est une entreprise qui a des activités de production et de service à l’extérieur du pays où siège la maison-mère et réalise au minimum 50% de son chiffre d’affaire.
Pour illustrer la résistance aux multinationales, nous allons vous présenter deux exemples :
La Bolivie. Elle ré étatise un secteur privé, c’est-à-dire qu’elle rend à l’état ce qui appartenait au domaine privé.

L’économie en Bolivie se portait mal. Le gouvernement était en banqueroute. Alors, dans un contexte de prise de conscience de la communauté internationale des enjeux de l’accessibilité à l’eau potable dans les pays en voie de développement, la Banque Mondiale recommande aux Etats de privatiser leur gestion de l’eau. Elle finance donc le Gouvernement, qui vota en 1997, une loi de privatisation des ressources en eaux : captage, distribution, évacuation et traitement. Après cela, La Paz et El Alto se sont vue dans l’obligation de donné la gestion de l’eau à l’entreprise AGUAS DEL ILLIMANI. La facture d’eau des habitants doubla alors, sans pour autant que les services ne s’améliorent. Le prix de l’eau alors inabordable et sa marchandisation, scandalise une population qui considère l’eau comme un bien commun et sacré. Au niveau des campagnes, ce ne fut pas mieux ! Les paysans durent à présent payer eux aussi les droits de puiser leur eau. Très vite, devant l’impossibilité de payer les factures et le refus du Gouvernement de les entendre, la population manifesta et descendit dans la rue. Il y eu des répressions policière, mais cela ne changea pas