Ce corpus est composé de trois textes qui ont recours a la fiction afin de dénoncer la guerre, le premier le texte « Les caractères » de Jean de la Bruyère écrit en 1688, le second texte
« Micromégas » de Voltaire paru en 1752 puis le dernier est extrait de l'oeuvre « 188 contes à régler » de Jacques Sternberg en 1988, nous étudierons le portrait satirique que dressent ces trois auteurs afin de remettent en cause la guerre puis nous verrons de quelle manière lancent t'ils un appel a une prise de conscience.

Tout d'abord les trois auteurs, remettent en cause le comportement de l'Homme à leur époque . Ainsi, dans le texte de la Bruyère il compare l'Homme à plusieurs espèces d'animaux comme dans les fables de la Fontaine, afin de juger et dénoncer le comportement de l'Homme.
La comparaison « L'homme est un animal raisonnable » ligne 1 démontre comment l'Homme se perçoit, comme un « animal raisonnable » puis l'expression « laissez-les un peu se définir eux même » suggère une inversion de point de vue entre l'Homme et les animaux, ce qui nous interroge sur notre certitude face à l'objectivité de notre jugement. Dans « Micromégas » Voltaire compare les Hommes à des « fous » ligne7 « méchants » et « malheureux » ligne7 puis a de « chétifs animaux » ligne 14 et donne ainsi une vision dévalorisée et rabaissée de la nature humaine. Jacques Sternberg, dans son œuvre « 188 contes à régler » invente le peuple des « Adrèles » ligne1 un peuple «d'extraterrestre » afin de dépeindre les comportements du peuple « Terriens » ligne 19. Ils sont décris comme « très laids » et « mal bâtis » ligne3. Il insiste sur le fait que tout les «Adrèles » naissent « tous jumeaux » ligne4 et que « leurs mœurs étaient le plus insidieusement semblables a celles des Terriens » ligne19. Il utilise le peuple des « Adrèles » comme fiction afin de remettre en cause les mœurs des Hommes. Après avoir analyser et dénoncer l'Homme, nous verrons la manière dont il dénonce leur