Parlons maintenant du virus Ebola. L'inquiétude quant aux risques de propagation du virus dans le monde continue de grandir. Le 10 octobre, le dernier bilan de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) annonçait 4 033 morts sur 8 399 malades enregistrés dans 7 pays.
En Espagne a eu lieu le premier cas de contamination hors d'Afrique. Une aide-soignante espagnole a été contaminée, elle travaillait dans un hopitâl où 2 personnes contaminées sont décédées.
En France, une fausse alerte a eu lieu jeudi 9 octobre. Dans un bâtiment de la direction des affaires sanitaires et sociales, à Cergy-Pntoise, quatre sans-papiers africains venus de Guinée présentaient de violents maux de tête. Suite à cette fausse alerte, la ministre de la santé, Marisol Touraine, a affimé qu'aucun cas d'Ebola n'était actuellement pris en charge en France. Un numéro vert sera crée pour répondre aux questions du public.
Des équipes armées de thermomètres infrarouges et de questionnaires accueilleront les voyageurs en provenance des pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés par l'épidémie dès samedi 11 octobre à l'aéroport international John F. Kennedy de New York. Ces mesures seront également prises dans les cinq autres aéroports la semaine prochaine.
Samedi, la ministre de la santé russe a assuré que la Russie pourra fournir trois vaccins contre le virus Ebola d'ici à 6 mois. Elle a également annoncé que l'un des vaccins est déjà prêt pour un essai clinique.
Les ministres de la santé de l'Union européene tiendront prochainement à Bruxelles une réunion consacrée à la fièvre Ebola et aux précautions à prendre pour éviter que l'épidémie ne s'étende. Ils discuteront également d'un renforcement des contrôles dans les aéroports européens pour les passagers en provenance d'Afrique de l'Ouest.