Eco economie
Les économistes ont toujours pensé que l’environnement n’était qu’un sous-ensemble de l’économie. Et avec l’alter-mondialisme aujourd’hui, les écologistes pensent que l’économie n’est qu’un sous-ensemble de l’environnement.
Le monde moderne a créé une économie qui n’est plus en phase avec l’écosystème dont en vérité elle dépend. La théorie économique et les indicateurs économiques n’expliquent en rien comment l’économie perturbe et détruit les systèmes naturels de la planète. On va vers une économie de plus en plus « destructrice ». En effet, la théorie économique ne dit pas pourquoi les glaciers de l’océan Arctique fondent, pourquoi des récifs coralliens disparaissent, ni pourquoi la pêche à la morue a disparu à Terre-Neuve… Pourtant l’économie permet de mesurer les coûts de ces excès pour la société car désormais, la relation entre l’écosystème et l’économie est de plus en plus tendue. Il est temps de penser à une économie viable soit une « éco-économie », une nouvelle économie qui permettra à l’écologie d’imposer certaines politiques économiques.
Entre 1950 et 2000 l’activité économique mondiale a été multipliée par sept (7) ainsi que le commerce mondial. Par exemple l’indice Dow Jones (mesure utilisée pour la valeur des actions échangées à New York) a grimpé de 3000 en 1990 à 11 000 en 2000. Mais les politiques économiques qui permettent cette croissance extraordinaire détruisent les systèmes qui la soutiennent. Et bien que nous vivions tous dans une ville très technologique ou urbanisée, nous dépendrons toujours de la nature autant que ne l’étaient nos ancêtres qui vivaient de la chasse et de la cueillette.
En entrant dans le XXe siècle, l’économie détruit lentement les systèmes qui l’alimentent et consume sa dotation en capital naturel (système naturel qui fonctionne comme un capital d’une dotation) et outrepassent ce que la Terre