Econimie
L’ouverture des économies
I. La mesure des échanges de biens et de services
A. Le compte des transactions courantes
Le compte des transactions courantes est un compte qui retrace l’ensemble des échanges entre la France et le reste du monde. Il se décompose en quatre postes :
– les opérations sur biens (donnant lieu à l’établissement de la balance commerciale) ;
– les opérations sur services ;
– les revenus des facteurs de production (salaires, dividendes, intérêts, etc.) ;
– les transferts courants (contributions aux ressources des budgets communautaires, dons, etc.).
Au crédit du compte des transactions courantes sont enregistrés les exportations de biens et de services ainsi que les revenus et les transferts courants reçus de l’étranger.
Au débit de ce compte sont enregistrés les importations de biens et de services ainsi que les échanges de services, des revenus et transferts courants.
Le solde de la balance des transactions courantes (crédit – débit) est excédentaire lorsque les exportations de biens et de services ainsi que les revenus et les transferts courants reçus de l’étranger sont supérieurs aux importations et aux revenus et transferts courants versés à l’étranger. Dans le cas contraire, il est déficitaire.
Le déficit commercial de la France a atteint le record historique de 44 milliards d’euros en 2009, soit près de 5 milliards d’euros de plus qu’en 2008.
2009 est la sixième année consécutive de déficit des échanges commerciaux français. Cela est dû pour partie au renchérissement des produits énergétiques qui pèsent dans les importations.
B. Les instruments de mesure des échanges
1. Le degré d’ouverture d’une économie
On mesure le taux de participation d’un pays au commerce international de biens et de services grâce à son degré (ou taux) d’ouverture.
Degré d’ouverture = [pic]
Le degré d’ouverture au commerce international est très variable d’un pays à l’autre. Il dépend de la taille des